prénom nom

❝ beliving in something that you can't see. ❝

surnom(s) ∞ au choix. âge ∞ dans la trentaine. anniversaire ∞ au choix. nationalité ∞ américaine. ville d'origine ∞ st john. lieu de vie ∞ st john. occupation(s) ∞ fermier. qualités ∞ comique; charismatique; téméraire. défauts ∞ têtu; dur d'approche; mystérieux; jaloux; protecteur. groupe ∞ piti à piti, zozo fait son nid. avatar ∞ chris hemsworth.

L'histoire du personnage est assez libre, je vous demanderais simplement de respecter les quelques points suivants:

∞ Il vit à St John depuis qu'il est jeune, vivant sur la ferme avec ses parents et sa petite sœur, qui souffre de schizophrénie (ou juste avec sa sœur, si les parents sont morts, comme vous voulez).
∞ Personne dans sa famille ne croit aux fantômes, sauf sa sœur, qui en voit souvent. C'est pour cela qu'elle est considérée comme ayant une maladie mentale. X hésite à la croire ou non, il croit parfois voir des signes, toutefois, rien n'a réussit à le convaincre.
∞ Il a rencontré Afrika au hasard, en ville, pour la première fois il y a un mois à peine. Le courant est tout de suite passé et, se trouvant chacun de leur goût, on décidé de se donner rendez-vous. Le lien est donc à construire complètement.
∞ Le frère adoptif d'Afrika ne sera pas prêt à la laisser partir avec le gorille, comme il l’appellera 'affectueusement'. De plus, qui sait comment il réagira en apprenant la relation étrange que le frère et la sœur ont ensemble?
∞ Le fait de créer la petite sœur de X est à votre discrétion, même si ça pourrait rendre les choses plus intéressantes.
∞ Dans le futur, les deux gens en viendront à parler de fantôme, et Afrika finira par accepter de l'amener voir la vieille sorcière pour qu'il voit de ses propres yeux des fantômes, même si elle lui répète que ce n'est pas aussi facile que ça.


La saleté, voilà c'que j'avais remarqué la première fois que j'avais posé les yeux sur lui. Y s'commandait un café, bien installé dans une banquette du restaurant de Laive-York. C'était évident qu'il n'venait pas d'ici, c'est pourquoi j'm'étais dirigé vers lui, que j'avais pris place sans lui demander sur le banc d'en face. D'où je venais, on prenait, sans demander. « Tu viens pas d'ici, » je lui avait dis simplement. Il avait levé les yeux vers moi, et c'est là que c'était arrivé. Un espèce de choc, qui m'avait traversé des pieds à la tête, m'gelant sur place l'espèce de quelques secondes. Ça avait l'air d'y faire une sensation similaire, puisqu'il ne répondit qu'une minute plus tard. « Ça parait tant que ça? demanda-t-il en m'offrant un sourire à croquer. Je lui rendis, avant de pencher délicatement la tête sur le côté. Après tout, y'avait pas d'mal à le draguer un peu, non? « Ici, tout l'monde vit avec l'apparence. Sale comme t'es, faut pas s'poser d'questions, j'lui répondis en présentant l'monde autour d'un coup de main théâtrale. « T'es pas d'ici non plus, t’articules pas assez tes mots et t'as un accent des bayous, conclut-il du tac au tac, ce qui m'fit rire un peu.

C'était con, comme rencontre. Un p'tit croisement d'yeux, et puis voilà. J'avais envie de passer du temps avec lui, et à voir ses boules brillantes, lui aussi. Vu que j'avais aucune intention d'retourner chez moi, j'étais aller chez lui, à St John. Belle ferme, avec des hectares à perte de vue. Sa famille était pas là, m'disant qu'il était chez le docteur pour l'rendez-vous du mois. P'tain c'qu'il n'avait pas l'air à l'aise, d'me révéler cette information. J'avais pas insisté, j'finirais bien par savoir un jour. D'toute façon, j'avais moi-même mes secrets, qui feraient pas bon révéler. Il avait une petite sœur. Comment réagirait-il si j'lui disais que j'couchais avec mon grand frère? Bon, ouais, c'est qu'mon frère adoptif, mais c'tout comme. Avant de partir, il m'avait dit d'revenir quand j'voulais, qu'il ne sortait pas souvent. Y'avait aucune idée comment ça m'avait fait plaisir, mais ça, j'l'avais gardé pour moi. Comme j'me retournais, c'est là que j'l'avais vu. Cette ombre froide à la f'nêtre du haut, c'frisson de merde qui m'avait gelé des pieds à la tête. J'avais fixé la f'nêtre, et lui, il m'avait fixé. M'avait demandé ce que j'voyais dans la chambre de sa sœur les sourcils froncés. J'avais dit rien et j'm'étais éloigné, sentant son regard brûler en moi. Il m'croyait pas. J'savais tout d'un coup que j'remettrais plus jamais les pieds ici, même s'il m'regardait avec ses yeux bleus comme l'eau du lac. J'voulais pas croiser un fantôme qui ne présageait rien d'bon.

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