edgar ory

❝ tu peux bruler mon corps jusqu'au lever du jour aux sueurs de nos amours ❝

surnom(s) ∞ Il était le gamin, ce serveur improvisé qui remplissait des verres d’absinthes pour ce père de substitution. Il était ce gosse qui baignait dans l’odeur de cette liqueur, porteur du bien-être paternel. La fée verte, qu’ils l’appelaient. Ce surnom est resté, collé à sa peau, marque de son passé. Sinon, c’est Ed. Juste Ed. âge ∞ Vingt-quatre années. Dix-huit ans de ballotage incessants, d’existence ombragée, d’espoirs en cendres. Dix-huit ans d’une vie où il lui semblait parfois être mort. Six autres où le monde s’entre-ouvre. Six ans pour une renaissance chancelante. Une renaissance, quand même. anniversaire ∞ On parle du quinze janvier 1988. Dans le fond, il est né plusieurs fois. Presque tous les ans. Il était le chiot qu'on offre à noël et qu'on affuble d'un nouveau nom. Finalement, il n’est né qu’en 2006. Date de la liberté, naissance d’un gamin précoce. nationalité ∞ Gamin de l'Amérique ville d'origine ∞ Pocatello (Idaho). lieu de vie ∞ St John occupation(s) ∞ Partage son temps entre la vente de gri-gri pour les touristes crédules qui veulent se protéger d’on ne sait trop quoi et les trocs pour choper ses quelques heures de bonheur. qualités ∞ Ed, c’est le gars spontané, parfois un peu trop. Celui qui semble toujours serein, sans doute à cause de la drope. C’est celui qui parle avec franchise et qui manque de tact, qui est d’une patience étonnante lorsqu’il n’est pas en période de manque et qui possède une grande empathie, quand bien même ne saurait-il pas en user à bon escient. C’est ce type pragmatique dans ces moments de sevrage et prétendu philosophe durant ces délires. défauts ∞ Il est de ces hommes amer sans réellement l’être, qui usent souvent d’une ironie glacial tantôt mêlée à une courtoisie dérangeante tantôt à une vulgarité étonnante. Il est de ceux qui ne savent pas contrôler leurs sentiments, même s’il préfère croire le contraire, de ceux incrédule qui ne croient en rien sans l’avoir vu. Souvent à la limite de l’impertinence. groupe ∞ chien jappô li pas morde. avatar ∞ yuri pleskun

crédits tumblr.

Edgar, il est né sous X, il a vu des tas de familles d’accueils, eut des dizaines de pères, tout autant de mère, le double en frère et sœurs et le triple de déception. ∞ Il est d'ici et de nul part, de famille toutes tellement différentes. Il n'a pas de nom fixe. Pas de passé consistant. Il ne répond pas quand on lui demande d'où il vient. Il est catholique, musulman, juif, protestant. Il est un peu noir, très blanc. Il a des origines chinois, congolaise, un peu italienne aussi, sans doute mexicaine. Il est fils de catin, fils d'alcoolique, fils de salaud. Fils unique, fils d'une fratrie de dix. Il est l'enfant de tout le monde, le fils de chacun. le gamin de personne. ∞ Il a rêvé de liberté, de solitude, de plénitude, alors il l’a cherché dans la dope, dans tout ce qui pouvait lui conférer un peu de bonheur. Il a trouvé. Il est accroc. ∞ Il aime le feu, un peu trop sans doute. Peut-être un pyromane refoulé, dans le fond. La flamme de son briquet est souvent objet de fascination. ∞ Comme un ouragan désespéré, il entraîne les gens qui l’approchent trop dans ses histoires à la con. Le pire, c’est qu’il ne le fait pas sciemment. ∞ Enfant de la liberté, les ordres sont comme un affront à son indépendance, il a tendance à rapidement s’énerver dans ces coups de temps là. ∞ Il idéalise un monde ou il serait le maître. Au moins maître de son propre monde. ∞ Edgar, il a la rancune tenace, les souvenirs impérissables – tout du moins, depuis la fin de son adolescence – et le goût âpre de l’amertume qui le quitte rarement. ∞ Il rêve d’un avenir en solitaire, en tout cas, sans le poids d’une famille. Il a apprit à ces dépends que le cadre familiale n’était pas si beau que cela. ∞ Il passe sa main sur sa nuque dès qu’il est gêné, énervé, ennuyé, dès qu’il voudrait être ailleurs. Autrement dit, sa main est presque collée à sa nuque.

« Eddy.
J’ai mis du temps, tu sais, à te retrouver. A croire que tu apprécies les cachettes. Celle-là est bien trouvée. Qu’est-ce que tu fous dans un trou paumé comme ça ? C’est toi qui avais dit que j’étais ta famille, comme ta sœur et tu te barres pour jouer les bouseux dans un bayou puant ? A moins que t’es une bonne raison, comme la découverte d’un poisson à douze pattes qui sait parler le chinois, ça va pas le faire.

Ramène ton cul.
Sana. »

Edgar, il s’égare. Entre la dope et l’obsession. Un peu fou, peut-être maso. Il court après l’inaccessible comme un suicide à long terme, il se tue à la recherche de ce qu’il n’atteindra jamais. Il allume sa clope dans un morne silence, le regard perdu sur l’horizon. Pourquoi t’es venue dans ce trou paumé Ed ? Devant tes yeux, un point lointain, une connaissance oubliée. Il a cet air distant, austère carrément sombre. (non pas seulement à cause de sa peau. Ahem. *note de l’auteur à ne pas prendre en compte*) Alors Ed, pourquoi t’es là ? Il nie l’évidence, refuse de se dire que l’absence qu’il a toujours ressenti peut venir de ce mec si dur qui refuse qu’il l’approche. Pourtant, la vérité s’impose, il est là pour rien, il reste pour lui. C’est une putain d’obsession, comme une porte close qu’on s’acharne à vouloir ouvrir. Un mur qu’on veut démolir. Beani qui l’attend derrière. Peut-être qu’il se fourvoie, qu’il agit comme un con, un brin psychopathe. Peut-être qu’il finira derrière les barreaux pour harcèlement, peut-être même qu’il finira cloué au mur par ce soldat de Dieu qui brûle de rage. Peut-être bien mais tant pis.

« Sana.

Arrête de m'appeler Eddy.
Je t’ai pas demandé de me retrouver, ni de comprendre. J’avais besoin de changer d’air, j’ai pas de raison précise. T’es comme ma sœur, mais on sait bien tout les deux qu’une famille c’est dérisoire. Je reste dans ‘’ce bayou puant’’

Prends soin de toi.
Ed. »

Il a menti. Il déteste cet endroit. C’est plein de gens stupide qui croient aux ombres qui murmurent des choses à leurs Oreilles. Il déteste ces personnes si crédules qui murmurent aux coins des rues que les fantômes existent. Il déteste cette expansion du vaudou, tout comme l’expansion de la peur du vaudou. En fait, il déteste la religion et ici, toutes ces histoires sans queue ni tête sont trop présente. Alors, il se joue de ces gens crédules, il crache sur leurs dos, se fait du fric sur leur peurs. Ces gri-gri à la con, des breloques faites main se laisse acheter par des touristes un peu con qui dépensent le triple de ce que le bibelot vaut uniquement pour ‘’protéger leurs vies’’. Tant mieux, ça lui fait de l’argent. Mais lui, tout ça, il s’en fout, il y croit pas.

Asselya ∞ aucun pseudo ❝ in real life ❝age ∞ Dix-neuf ans. On vieillit l'ami. fréquence connexion ∞ En temps normal, je passe chaque jour. commentaire ∞ C'est canon par ici, j'trouve. dernière volonté ∞ Bouffer indien. (autant pas mourir le ventre vide.)

Vous êtes canons, avec vos tronches et vos pseudos, sinon.
Merci à tous. (Et Fran, j'espère ne pas décevoir, dans ce cas. Surtout que ce scénario est magique !)

Rien que pour le prénom, j'veux un lien, t'sais.
Bienvenue dans l'bayou.

Tu peux défaillir, du moment que c'est de joie.
Putain, OLDMAN. Je crois que t'es devenu mon Dieu.

J'adore tes références.
(Et Fran, ça fait penser à Fran Drescher. référence droit sortit des soap show des 90, olé)

Beani, il faut bien gonfler l'orgueil du peuple, c'est ma BA du jour. Tu es le seul que je vénère. évidemment.

Punaise, Whishaw. J'ai vu Skyfall hier, ce mec c'est mon nouveau coup de coeur.

Ah, le fameux rire. Je suis fan de tes références, t'as la classe.

Lana, puis le prénom. le prénom.. T'es magique (bon, le nom je sais pas comment le prononcer par contre. Haha.) Merci !

C'est moche ça Franny, c'est très moche. Maintenant, quand Edgar rira dans les RP, je vais entendre ça à chaque fois.

En plus tu l'as fais exprès ? Quelle méchante !
Non mais, j'avoue que Ed est tordant. vraiment con, mais tordant. (a)

Merci Olivia !

Ca arrive bientôt, promis

Beani Simar a écrit:

je veux la suite