jackson larose

❝ Je drape la vile nudité de ma scélératesse
sous quelques vieux haillons volés à l’Évangile,
et passe pour saint à l'heure où je fais le Diable. ❝

surnom(s) ∞ jack, révérend jack, révérend larose. âge ∞ vingt-six ans. anniversaire ∞ le dix-huit octobre. nationalité ∞ américain. ville d'origine ∞ st john. lieu de vie ∞ l'église de st john. occupation(s) ∞ prendre la succession de son père à l'église, accroître son empire, soumettre son monde. qualités ∞ perspicace, intelligent, patient et comédien. défauts ∞ paranoïaque, personnel, et manipulateur.
groupe ∞ piti à piti zozo fait son nid. avatar ∞ xavier dolan.

crédits tumblr & jhairdelaghetto.

appréhende avec une grande facilité les rouages et les mécaniques de l'Humain. ∞ se garde bien de les partager. ∞ éprouve une fascination malsaine pour le pouvoir de la Foi, celui qu'une masse d'individus est susceptible de conférer à un seul de ses semblables. ∞ est persuadé de pouvoir s'en servir. ∞ a peur d'à peu près tout ce qu'il ne contrôle pas. ∞ s'emploie donc à le détruire. ∞ est persuadé que son combat, idéaliste, à la frontière d'être totalitaire, est profondément juste, même philanthrope. ∞ est tout à fait capricieux, mégalo et égoïste. ∞ a une idée certaine de son mérite et de son rang dans le monde. ∞ confond souvent "empathie" avec "manipulation" et "bienveillance" avec "aliénation". ∞ ne lit que pour mieux détourner. ∞ ce n'est pas vraiment le bon protestant.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Le gamin agace la porte de ses poings, et entre, enfin, dans le grand fracas du bois offensé. Il secoue le plancher de son scandale, attire la curiosité alentours, et ses lèvres s’entrouvrent, frémissantes et furieuses de répandre la rumeur. En personne. Lui, le premier.
- Jack... Jackson, halète-t-il.
L'autre lève les yeux vers lui, les pupilles irisées par un acharnement soudain à s'exaspérer de tout être. Jackson Larose est encore un enfant. Malgré sa taille adulte, son allure raisonnable, deux froides iris, et cette indifférence presque sage, autant qu'elle est finalement pensée, il avoisine toujours les seize ans. Le même caprice. La même indigence. Et ce même caractère à ne pouvoir que rabaisser afin de s'élever.
- Qu'est-ce que tu veux ? claque le fils du pasteur.
- Ton père, répond-il. C'est ton père, Jackson.
Le pieux gamin semble prendre le temps et la mesure de l'évidence. Puis il plisse les yeux, peu à peu, comme pour éclairer sa compréhension à hauteur de sa vue. Il vient de comprendre, l'infant.
- Quoi, mon père ? finit-il par prétendre.
Il prétend, bien sûr, l'insensible, puisqu'il sait, à présent. Le fils du très révérend Jarvis Larose entend toujours ce que lui suggère l'angoisse de ces autres, là, éparpillés autour de sa conscience, à fourmiller de sottises, de craintes et de silences. Jackson conçoit le sifflement émané de cette bouche, qui lui annonce alors :
- Il est mort.
L'autre gamin se précipite, justifie, explique puis exploite son histoire, et la version diffère déjà. A mesure que les détails pénètrent le récit brut, la mort du pasteur prend des airs de mérite, de justice, et, finalement, Jackson semble tenir davantage du miraculé que de l'orphelin.
- Tu ne comprends pas, Jack ? C'est le moment. Ton moment.
La chaise crisse soudainement, et violemment, sur le plancher, Jackson empoigne le col du messager et l'attire contre lui.
- Tais-toi, siffle-t-il.
- Mais... (l'autre tente de se dégager) Mais je croyais que c'était ce que tu voulais. Prendre sa place et...
- Silence, grincent les dents.
Comme une gifle, Jackson abat du silence. Les regards s'érodent contre leurs visages rapprochés, et le fils du pasteur sent la pression du soupçon, l'étreinte de l'inquisition. Les drôles. Ignorants.
- Bien sûr, c'est l'heure, souffle Jackson.
- Oui, approuve l'autre (et une sorte d'enthousiasme renaît).
- Mais il faut être prudent. Prudent, vois-tu ?
La prise se resserre sur la gorge, et le sourire disparait de ce visage prisonnier. En vérité, il suffoque doucement. Légèrement toujours, jamais de quoi oser même se débattre, mais assez pour conférer toute l'attention voulue du geôlier. Il approche encore.
- Je suis le fils qui pleure son père. Tu comprends ?
L'autre hoche de la tête.
- Parfait.
L'étreinte se relâche enfin, jusqu'à ce que les jointures de Jackson cessent de rougir devant une telle pression, un tel assaut.
- Mais pour les autres ?... les païens, murmure-t-il.
Le fils du pasteur sourit. Le fils du pasteur Larose sourit toujours en pensant aux impies, aux âmes qui errent encore dans les méandres de l'obscurantisme anarchique, dans le chaos le plus total de la superstition.
- Souviens-toi d'Hypatie d'Alexandrie, rit silencieusement Jackson.
L'autre ne répond rien, et il s'assoit maintenant. Jackson goûte toujours cette plaisanterie tout seul, comme une histoire merveilleuse que personne ne comprend. Et, cependant, l'Histoire se souvient d'Hypathie. Selon Jackson Larose, l'Histoire se souvient même, et surtout que Hypatie d'Alexandrie est l'exemple fertile que tout culte païen, scientifique ou raisonnable ne survit aux passions qu'évoque la religion. Les païens d'aujourd'hui sont les mêmes qu'autrefois.

COQUELICOTS.

dante ∞ creepshow ❝ in real life ❝age ∞ fout'ment vieux. fréquence connexion ∞ tout le temps. commentaire ∞ je suis un connard. dernière volonté ∞ me faire ma mère, ça se négocie ?

DEUX HOMMES DE DIEU. ça va gérer, moi, j'dis.
Bienvenue, mon gars. Hâte de voir comment tu vas t'approprier c'pv.

Beani Simar a écrit:

Oh Jackson, toi et moi en rp ça va être ÉNORME . Je t'aimeuh, t'es beau, t'es le super bienvenu (hérétique, faux homme de dieu )