edgar ory

❝ t'as même retrouvé le sourire, brulé dans une petite cuillère ❝

surnom(s) ∞ la fée verte ou Ed. âge ∞ 24 balais. anniversaire ∞ Libre. nationalité ∞ Américain. ville d'origine ∞ Libre, loin de la Lousiane. lieu de vie ∞ St John. occupation(s) ∞ Trouvé sa dope, libre. qualités ∞ spontané, le reste libre. défauts ∞ n'a aucun self-control sur ses émotions, le reste libre. groupe ∞ Libre. avatar ∞ Yuri Pleskun.

Ed, c'est la faiblesse de Beani, la seule. Ils se sont connu et surtout rapproché lorsqu'ils avaient une quinzaine d'années. Ed a entrainé Beani dans bien des bétises, le noir en garde d'ailleurs des souvenirs honteusement plaisant. Mais l'attirance qu'ils partageaient l'un pour l'autre n'a jamais été consommé au de-là du baiser et peu après Ed a quitté la région. Car Ed est un gamin de familles d'accueils, débarqué par hasard en Louisiane lorsqu'il avait 15 ans et repartie un an plus tard, dans un aurevoir plein de larmes. Mais le temps est un adversaire redoutable, après presque dix ans sans se voir, mesure-t-on si facilement à quel point l'autre a pus changer ? Beani est devenu un soldat de dieu, engagé dans sa propre guerre sainte contre le vaudou et ses hérétiques pratiquants. Ed lui, s'il n'a pas oublié ses anciens sentiments, a oublié tous les détails, tous les souvenirs qui composent son passé avec Beani. Il a tant cherché à effacer son histoire de gamin sans famille, sans maisons fixe, que toute son adolescence a terminé à la trappe. Il est revenu ici pour une raison qui lui semble obscure. Il ne sais pas, pourquoi, dans quel but. Il en a eu besoin. Et Ed suit toujours aveuglément ses émotions, au risque de s'y bruler. Ce qui est souvent le cas.

Preuve en est, les retrouvailles avec Beani furent, perturbantes. Son attraction pour le beau black est toujours forte, mais c'est malgré tout un homme intolérant et, dangereux, qui lui a fait face. Un homme qui s'est ouvert sans en avoir l'air et s'est retrouvé terriblement blessé par l'oublie total de leurs souvenirs communs. Ed ne reconnait plus celui qui faisait éclore en lui des frissons par millier, à chaque baiser. Il se retrouve en-face de quelqu'un qui a perdu tout sens de l'humour, quelqu'un de sombre, d'effrayant. Pourtant son instinct ne lui laisse aucun répit, il murmure sans arrêt à son coeur que tout cela n'est qu'un vernis. Une carapace qu'il lui faut à nouveau percer. Beani lui perd ses moyens, dans une telle mesure qu'il fuit, s'esquive, se montre plus violent qu'il ne devrait. Pourquoi un homme qui a tout oublié de leurs escapades de voyous,de leurs baisers volés, insiste-t-il tellement pour réaprendre à le connaitre, pour le changer même ? Parce que, l'amour n'a aucune limite. Ou bien est-ce seulement le désir...

créditstumblr & intodust.

Beani Simar a écrit:

On sera déjà trois hommes à la peau de charbon (oui bon pas de commentaires)