walk or die Babeelone Waguespack
ville : lucieville, & la forêt.
| Sujet: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 13:30 | |
| babeelone waguespack ❝ In the spring we made a boat out of feathers, out of bones. We set fire to our homes, Walking barefoot in the snow. ❝ surnom(s) ∞ babee. âge ∞ vingt-six ans anniversaire ∞ vingt-huit février. nationalité ∞ américaine. ville d'origine ∞ lucieville. lieu de vie ∞ dans la forêt. occupation(s) ∞ garde forestière. qualités ∞ naturelle, nonchalante, ouverte d'esprit, patiente, artiste, débrouillarde, etc. défauts ∞ bagarreuse, paranoïaque, alcoolique, arrogante, sans éducation, torturée, etc. groupe ∞ PITI À PITI, ZOZO FAIT SON NID. avatar ∞ lana del rey.
crédits bann ell, icon nancy babich. gif lana-delrey@tumblrBabee a passé son enfance dans une caravane, postée à Lucievile ; c’était plus facile pour changer d’air et de paysages s’ils le voulaient, disait son père. ∞ Babee n’a pas de mère, pas dans ses souvenirs du moins. ∞ Babee n’a jamais rien connu d’autre que la Louisiane. ∞ Babee rêve de quitter son patelin définitivement, s’installer dans la forêt fut la première étape. ∞ Babee est alcoolique, elle tient ça de son père, et son père tient ça de sa mère, il parait. ∞ Babee n’a jamais été éduquée mais elle vouait une loyauté et un respect sans limite envers son paternel. ∞ Babee est devenue orpheline à vingt ans. ∞ Babee est un aimant à un ennui, pas une semaine sans qu’une merde lui tombe au coin de la figure. ∞ Babee a perdu la mémoire sur deux ans de son adolescence ; c’est énorme, c’est frustrant, et elle ne se souvient de rien. ∞ Babee sait chanter et cuisiner, elle ne fait jamais l’un sans l’autre, c’est toujours ensemble. ∞ Babee est très créative et est capable d’inventer la moindre petite chose avec tout ce qui lui tombe sous la main, son père lui disait qu’elle survivrait toujours grâce à ceci. ∞ Babee et les frasques, c’est une alchimie indéniable. ∞ Babee n’a jamais fini ses études, elle voulait devenir peintre. ∞ Babee s’est déjà battue, a fini à l’hôpital, et était connue comme une petite teigne dans sa jeunesse. ∞ Babee est claustrophobe et a des tendances à l’hématophobie, elle panique à la vue du sang en grande quantité. ∞ Babee croit en une vie antérieure, mais pas en la réincarnation. ∞ En fait, Babee croit en des choses bizarres. ∞ Babee se sent seule. ∞ Babee est veuve. ∞ Babee s’est mariée à vingt-deux ans, et son homme est décédé l’année dernière. ∞ Il parait que sa mort n’est pas naturelle. ∞ Babee, elle pense entendre des voix, de son père, de son défunt époux. ∞ Babee connaît la forêt comme sa poche, elle en a fait son métier. ∞ Babee ne fait et n’accepte aucune promesse, promettre est une défaillance du cerveau humain. La preuve, les deux hommes qui lui ont tout promis sont morts. ∞ Bebee estime parfaitement que jurer, pire que promettre, est égal à mentir trois fois. ∞ Babee n’a pas la langue dans sa poche, et elle s’en fout. ∞ Babee n’aime pas, ou ne sait plus aimer. Elle aime différemment, c’est tout. ∞ Babee a la main qui tremble, parfois. ∞ Babee est libre. Et le sera toujours. ∞ Babee n’avance plus depuis un an, elle stagne. ∞ Babee croit en la théorie du complot, et elle se méfie de tout comme de n’importe qui. ∞ Babee aime les alcools forts, on la surnommait aussi Vodka quand elle était adolescente. C’est son alcool fétiche. ∞ Babee est sans-attache, pète un câble sans raison et souffre d’insomnies. ∞ Babee n’a toujours pas pardonné son père.
I think I'll love you forever Like the stars miss the sun in the morning skies. « Je suis désolé, Babee … » Comme une pluie d’aiguilles s’enlisant dans sa peau, la certitude qui l’ébranlait depuis le lever du soleil la révulsait. Elle en aurait vomi, si ce mal n’était pas purement psychologique. Il était parti. Cette foutue sensation que ne la quittait plus, tel un présage de mauvaise augure, venait de prendre consistance pitoyablement. Il était là, dans la même beauté qui le caractérisait si bien, dans le même sourire qui la faisait fondre d’autant mieux. Il était là, devant elle, et elle n’avait qu’à tendre la main pour lui caresser sa joue, se perdre dans sa tignasse de boucles brunes. Il avait les lèvres gercées et le teint pâle, le bras gauche plié d’une façon trop peu naturelle. Son mari. Étendu dans les bras de ces hommes comme sur un lit de mort, pantin désarticulé qui aurait rencontré le ravin. Et Babeelone était là, perdue, hagarde, incapable d’assimiler ce qui était en train de lui ôter toute oxygène. Adam. En cet instant, elle aurait tout donné, tout, pour apercevoir sa poitrine se soulever, ne serait-ce que légèrement. Elle aurait tout fait, pour voir l’esquisse d’un sourire naître sur ses lèvres comme il en avait habitude pour pallier à l’inquiétude de sa bien-aimée. Qu’il ouvre un œil et le pose sur elle comme un voile de velours, qu’une dernière fois, elle puisse entendre le timbre de sa voix. Juste une fois, une dernière fois, que son cœur ne cesse de battre pour qu’il puisse l’entendre. Babeelone croyait en bien des choses, qui souvent différaient avec la pensée commune, mais pas au Destin. Seulement, était-ce réellement une coïncidence, son mauvais pressentiment et la perte de son mari ? L’espace d’une seconde, les chevaux de bois cessent de tourner, le manège s’arrête et le monde retient son souffle. Babeelone s’approcha, doucement, égarée, et posa sa paume sur la joue de son époux dans une caresse silencieuse. Froid comme un macchabée. Le monde s’envoya en l’air d’une vitesse vertigineuse et le contenu de son estomac s’échoua à terre.
Il lui avait laissé trois jours. Trois jours pour encaisser ce que toute une vie ne pourrait faire. Et ils étaient revenus, les hommes qui avaient retrouvé son cadavre. Avec eux, des psalmodies incompréhensibles et des paroles impossibles. Ils clamaient que son décès n’était pas un accident, et Babeelone comprenait leur suspicion. Elle-même s’était rendue sur les lieux où Adam avait possiblement rendu le dernier souffle de sa vie, sans qu’elle ni un autre ne puisse lui venir en aide. Elle les avait vu, comme eux tous, les amas de pierres bien déterminés autour du sang séché que la terre n’avait pas encore avalé, et les pantins de bois. Adam, comme elle, connaissaient la forêt bien plus que la plupart des gens, elle était leur lieu de vie et leur métier. Elle était devenue le tombeau du premier, la prison de la deuxième. La faute à une sorcière, disaient-ils. Et Adam, dans l’histoire, un simple sacrifice ? Le poing qu’abattit Babeelone sur la table de bois résonna dans la piètre demeure, laissant le silence lui répondre de ses pensées les plus folles. Adam était le deuxième homme de sa vie, après son père, et tous deux lui avaient été arrachés d’une manière brutale. Son mari peut-être bien assassiné comme son géniteur, et elle était la pathétique marionnette qui ne pouvait que faire face à cette désolation. Tu es maudite, Babee.
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Dernière édition par Babeelone Waguespack le Dim 4 Nov - 19:37, édité 8 fois |
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olivia Δ born to be wild Olivia Licata
localisation : france (cinq-sept) wsh
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ville : lucieville, & la forêt.
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 13:39 | |
| avec plaisir, où tu veux, quand tu veux merci ! |
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Afrika Hathorn
ville : laive-york, rêve de retourner à lucieville
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 13:41 | |
| Oh woah, je ne peux que faire + 1 au commentaire d'Olivia Bonne chance pour ta fiche, et n'hésite pas si tu as des questions. En tout cas, j'aime beaucoup ton choix de boulot |
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ville : lucieville, & la forêt.
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 13:43 | |
| merci beaucoup ! j'ai bien hésité entre plusieurs boulots et je suis contente de voir que mon choix final plait |
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biography lends to death a new terror Geoffrey McKoe
crédits : rutledge asylum.
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ville : lucieville, & la forêt.
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 14:34 | |
| J'ai même une étiquette à son nom, cachée. Va finir ta fiche au lieu de polluer celles des autres |
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Maîtresse du bayou Fran Voorhies
avatar : Helena Bonham Carter
crédits : LOKIDDLES (avatar) tumblr;eugenent4 (gif)
localisation : dans le cimetière près du bayou
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 15:25 | |
| Bienvenue dans le bayou! |
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ville : lucieville, & la forêt.
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 15:44 | |
| omg le gif de ton profil merci en tout cas |
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Beani Simar
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 15:55 | |
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| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 16:49 | |
| J'aime beaucoup ce titre Merci beaucoup |
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Beani Simar
| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 16:57 | |
| J'aime cette fiche et ce personnage bon dieu . Tu es validé c'est une évidence |
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| Sujet: Re: ◭ i swear, we were infinite (babeelone) Dim 4 Nov - 17:01 | |
| Yeaaah, merci merciii !heart! |
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