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<div style="font-size:11px; font-family:verdana; line-height:12px; -moz-border-radius:20px; -webkit-border-radius:20px; background-color:#DEC9AF; width: 450px;"); text-align: jusitfy; padding: 0px; width:550px;">[center][img]http://www.allo-image.net/stockimg/upload/19538254104faa5e24204200000.png[/img][/center]
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<br><div style="margin-right:50px;margin-left:50px;"><div style="border-bottom: solid 1px #F3EFE4;">[b]DE NOS JOURS[/b] [u]dans le Connecticut[/u]</div>
[justify]« Il y a une ville dans le Maine où tous les personnages de contes de fées que nous connaissons sont piégés dans notre monde, victimes d’une puissante malédiction ... »
Le Dimanche soir, ce programme est diffusé sur la chaine ABC et les familles se prélassent sur le canapé, attendant leur série préférée. Les pas pressés d’une adolescente déterminée à faire le mur se font entendre sur le perron et ne tardent pas à être découverts par un père impassible.

-    [color=#A27F79]Et tu comptes aller où comme ça, jeune fille ? Et ton frère, tu en fais quoi ?[/color]
-    [color=#9F031E]Papa, stop ! Je n’ai plus trois ans. Regarder une stupide série télévisée avec la famille … J’ai passé l’âge. J’ai le droit de sortir voir mes amies.[/color]

[…]

-  [color=#C0A693]Mademoiselle, vous désirez ?[/color]
-  [color=#9F031E]Un caf … Plutôt, un chocolat chaud.[/color]
La jeune fille sécha ses larmes à l’aide d’un mouchoir blanc. Se trouvant assise toute seule à une table d’un bar, elle regardait d’un air maussade la pluie s’abattre sur la ville, se plongeant alors dans des pensées confuses. Pensées qui furent interrompues quelques minutes plus tard par un serveur.
-  [color=#C0A693]Je suis désolé mais nous allons fermer. Puis-je ?[/color] questionna-t-il en fixant la tasse.
-  [color=#9F031E]Bien sûr, je … Je vais partir.[/color]
Remettant son manteau sur ses maigres épaules, la jeune fille partit en direction de la sortie. Jusqu’ à ce qu’une voix se mit à émettre dans la salle. Celle du serveur. Un clin d’œil avec un sourire en coin avant de s’exclamer.
-  [color=#C0A693]Vous ne vous rendez pas compte de l’effet que vous produisez.[/color]
Fixant l'homme avec incertitude, la jeune fille se demandait pourquoi disait-il ça. Trouvant alors l'ambiance étrange, elle préférait se retirer en vitesse. Il lui faisait peur. Alors qu'elle se pressait à retourner chez elle, l'homme lui laissa un sourire se dévoiler sur son visage. Il savait lui. Il savait qu'elle était autrefois, cette petite princesse. Cette série qu'en se dimanche soir les gens s’arrache, c'est fou ce qu'en réalité, elle est proche de la vérité...

<div style="border-bottom: solid 1px #F3EFE4;">[b]DANS LE PASSÉ[/b] [u]dans le monde des contes de fées[/u]</div>
-  [b][color=#302729]Marraine la Bonne Fée vient de mourir. De ma baguette. Enfin, de sa baguette que j’ai subtilisée. Si je vous ai réunis ici, c’est pour bannir les fins joyeuses. Pourquoi Blanche-Neige devrait se réveiller d’un baiser de son stupide prince charmant ? Pourquoi la pantoufle irait-elle à Cendrillon ? Il est temps de changer ça. Il est temps d’instaurer une nouvelle ère. Une ère où nous serons rois ![/color] [/b]
Une salle où une grande table était installée au centre. Des personnages, plus singuliers et excentriques les uns que les autres. Et la Méchante Reine, au bout de table, avec son sourire triomphant. La victoire appartenait au camp ennemi.

La malédiction était prête. Bientôt tout ceux qui vivaient ce bonheur parfait qui échapper à la Reine et à ses alliés, allaient s'en prendre plein la figure. Nouvelle vie, nouveau monde, nouveau problème. Un monde sans magie où le camps du mal allait enfin pouvoir prendre sa revanche. La Reine était fière de son idée et ses alliés avaient l'air tout aussi charmé d'avoir enfin une revanche digne de ce nom.[/justify]

<img src="http://www.allo-image.net/stockimg/vignette/3756342254faa611f7054fbouttons2.png"/> <img src="http://www.allo-image.net/stockimg/vignette/10231953864faa611fa7159bouttons.png"/> <img src="http://www.allo-image.net/stockimg/vignette/2122361664faa630208567bu.gif"/> </a> </center> <br><br>[font=Arial][size=10][b] 2012 TALEVILLE
TOUTE REPRODUCTION EST  INTERDITE[/b][/size][/font]<br><br><br><br></div></center>

SHOOT YOURSELF La réalité. La mort. L'amour. La vie. L'expérience. La chance. La fin. La responsabilité. Le présent. Le travail. La famille. La nation. Conneries. Que des conneries. Je n'y crois pas. Je n'y crois plus. Et cette lame qui s'enfonce dans mon poignet n'a plus la foi non plus. Je quitte ce monde. Je ne veux plus de lui. Il ne me désire pas, je ne le désire pas, je n'ai rien à foutre ici. Je veux partir. Je veux m'enfuir aussi loin que possible. Et le sang qui coule. Et mes esprits qui se brouillent. Et mon corps qui m'abandonne. Et je sombre. La mort, elle n'est pas pour aujourd'hui. Je suis trop lâche pour mettre fin à ma vie. Je veux juste fuir. Retrouver le Wasteland. Tuer ma réalité. Vivre dans un monde ou rien n'est anormal, ou rien n'est impossible. Je veux vivre, enfin. Je ne veux plus survivre.

DRUG SUICIDE Substance luisante, rassurante, salvatrice. Tue-moi, s'il te plait. Tue-moi encore, fous-toi de moi, joue avec mon corps. Je suis ton pantin, ta marionnette et je te suivrai jusqu'au bout du monde s'il le faut. Enserres-moi. Si je t'injecte, jure-moi que tu ne me laisseras pas tomber, qu'encore une fois, tu me laisseras toucher tes paradis artificiels, qu'encore une fois, rien qu'une, je pourrais étreindre les étoiles et danser sur tes sommets enneigés. Je veux jouer. Je veux respirer. Je veux de l'air, je veux la vie, je veux la joie, les rires, les chants, la légèreté. Je ne veux plus d'emmerdes. Je ne veux plus d'argent. Adieu toutes ces stupidités. Je ne te veux que toi, mon amour, je ne veux que la douceur de ton étreinte et la brutalité de tes effets. Projettes-moi, ma douce, rejettes-moi dans ce monde qui m'est tout et pour lequel je ne suis pas rien.

I BELIEVE IN YOU Monde d'infinité, univers illimité. La mort n'est rien pour nous. La vie nous embrasse si fort dans le Teenage Wasteland qu'il devient impensable de souhaiter la mort. Plus jamais. Plus jamais je ne voudrais mourir. Plus jamais je ne voudrais la fin. Si la vie n'est qu'une pute, je serais pire qu'elle. Je jouerai à son jeu. Je serai ce qu'elle craindra. Et je jouerai avec elle, comme elle s'est jouée de moi. Plus jamais tu ne me contrôleras. Plus jamais on ne m'écrasera. Je serai puissant. Je serai insubmersible. Je serai immortel. La finitude n'est rien. Je suis l'enfant non désiré d'un monde en perdition. Ainsi soit-il. Je serai le maître d'un tout nouvel univers, abritant marginaux et rejetés, mais nous serons plus forts que la réalité, car ce monde accueillera aussi ces hommes d'affaires et ces célébrités, capitalistes et extrémistes, nous serons tout. Je ne serai plus jamais rien. Je serai quelqu'un. Et bientôt, je serai le plus grand de ces quelqu'un anonymes. Je serai le seul à posséder le Wasteland. Je ferai de ce monde mon empire, et je me vengerai, de tous ces marionnettistes qui ont cru que je ne pourrais jamais couper mes ficelles. Je ferai d'eux mes esclaves et j’essuierai sur eux mes bottes crottés. Je dominerai le monde, et j’engloutirai en mon Wasteland la réalité, afin que tous comprennent que je suis le seul maître à bord.

BANG BANG La beauté à l'état pur. L'ivresse d'une simple nuit sans lune où l'espoir lui-même a été assassiné. Le calme plat après la destructrice tempête. La paix, enfin, la seule, la vraie. Tout n'est que silence, tout n'est que couleurs. Je ne vois ni laideur, ni individualisme. Je ne vois qu'un ensemble merveilleux, changeant, instable, qui évolue sans cesse, qui ne se lasse jamais de s'améliorer. Le tout pour le tout. Et on mise sur un monde meilleur. Parce qu'on rêve encore, nous. Parce qu'enfin, on a trouvé le moyen d'atteindre ce qu'on souhaite depuis toujours. Parce qu'enfin, j'ai trouvé mon nirvana. Et je le foule de mes pauvres pieds abimés d'avoir tant marché. Et je ressens ses bienfaits sur mon corps fatigué. Et je m'endors dans le creux des bras d'un Morphée de chair et de sang. Et je ronronne contre un corps qui, enfin, me fait des promesses avec lendemain. Je suis confiant, apaisé. Car ici, rien ne peut m'arriver. Car, ici, j'ai une identité.