Eva Landraux
crédits : mattress hole & tumblr
| Sujet: ◮ monstrum intus Mer 7 Nov - 16:50 | |
| eva dyèesse landraux ❝ i’m a twit, degenerate young rebel and i’m proud of it ❝ surnom(s) ∞ envy. âge ∞ vingt et un balais. anniversaire ∞ vingt-neuf avril. nationalité ∞ américaine. ville d'origine ∞ nouvelle-orléans. lieu de vie ∞ laive-York. occupations ∞ la fumette, ces études, la défonce tranquille, les grasses mat', emmerder l'autorité, les lucky stricke, les sorties, les soirée de beuverie, les amis, appliquer l'adage 'la vengeance est un plat qui se mange froid', la baise rance, dégueulasse, violente, tendre, métaphorique, glander, faire chier son monde, les fous rires débiles, faire la chieuse, dormir, se tourner les pouces, faire chier samdi, ignorer susèj, repousser aurèle, aimer doc, détester poppy, se paumer dans son illogique, bouffer fast-food, faire la tournée des bars, se foutre de la gueule des cons, râler, jouer à la console. qualités ∞ séductrice, cultivée, intelligente, sensuelle, dévouée, instinctive, ambitieuse. défauts ∞ violente, obsessionnelle, jalouse, rancunière, médisante, ambiguë, imptoyable. groupe ∞ piti à piti, zozo fait son nid. avatar ∞ anais mali.
crédits cure (tumblr).❝ CHOISIR LA VIE, CHOISIR UN BOULOT, CHOISIR UNE CARRIÈRE, CHOISIR UNE FAMILLE, CHOISIR UNE PUTAIN DE TÉLÉ À LA CON, CHOISIR DES MACHINES À LAVER, DES BAGNOLES, DES PLATINES LASER, DES OUVRES BOITES ÉLECTRONIQUES. CHOISIR LA SANTÉ, UN FAIBLE TAUX DE CHOLESTÉROL ET UNE BONNE MUTUELLE, CHOISIR LES PRÊTS À TAUX FIXES, CHOISIR SON PETIT PAVILLON, CHOISIR SES AMIS. CHOISIR SON SURVET’ ET LE SAC QUI VA AVEC, CHOISIR SON CANAPÉ AVEC LES DEUX FAUTEUILS, LE TOUT À CRÉDIT AVEC UN CHOIX DE TISSU DE MERDE, CHOISIR DE BRICOLER LE DIMANCHE MATIN EN S’INTERROGEANT SUR LE SENS DE SA VIE CHOISIR DE S’AFFALER SUR CE PUTAIN DE CANAPÉ ET SE LOBOTOMISER AU JEUX TÉLÉ EN SE BOURRANT DE MCDO. CHOISIR DE POURRIR À L’HOSPICE ET DE FINIR EN SE PISSANT DESSUS DANS LA MISÈRE EN RÉALISANT QU’ON FAIT HONTE AUX ENFANTS NIQUÉS DE LA TÊTE QU’ON A PONDU POUR QU’ILS PRENNENT LE RELAIS. CHOISIR SON AVENIR, CHOISIR LA VIE. POURQUOI JE FERAIS UNE CHOSE PAREILLE ? J’AI CHOISI DE PAS CHOISIR LA VIE. AUJOURD'HUI C'EST CHACUN SA GUEULE ET J'T'EMMERDE.... on est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge, et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué à ce nom que l’on crie au fond des verres d'absinthe, à se dire que la vie, oui n’était qu’une putain. liberté. on la désire. on veut se l'approprier, l'arracher à ces enfoirés et la garder. ne plus jamais la lâcher, ne plus jamais la perdre. et j'ai le cœur qui flanche. rancœur. dégoût. l'envie brutale d'hurler un bon coup, d'envoyer se faire foutre cette connerie, aberration avilissante. vie. connerie. l'envie amer et brutale d'en rire. l'envie de la vivre comme je l'entends. s'en entrave. et j'emmerde les autres. les non-dits. le conventions et le politiquement correcte. inutile de me donner bonne conscience, j'en ai pas. hell. je veux rester maîtresse de ma destiné. de mes choix. ne pas être soumise à une quelconque politique. dire merde comme je l'entends. claquer le fric comme je l'entends. engendrant et accomplissant le moindre de mes caprices. je veux me saouler. comme une ivrogne et finir ivre morte sur la cuvette des chiottes. accroupis dans l'humidité rance et dégueulasse de chiottes d'un bar miteux. m'envoyer en l'air avec le premier enfoiré. rire. vivre. fumer cette vie décadente par les deux bouts. cette vie qui me fait défaut. monde de strass et de paillettes coloré aux différentes teintes des bouteilles de pyrex. absinthe. gin. whisky. gold strik. fernet branca. le tout sur une table basse bondée de clopes froides. cigarettes, roulées, écrasées entre deux joints bien tassés. m'habiller comme la dernière des traînées. catin. pute au rabais. talons aiguilles vernis. corsets. maquillages lourds. chevelure peroxydées. blond platine. danser. traîner dans les rues. les boutiques. y dépenser le fric de mon enfoiré de paternel et lui dire fuck. fuck à sa morale de merde. fuck à sa vie. accéder à mes envies assassines. sentir le sang couler, mieux qu'un polar, qu'un roman de gare, les massacrer. Et si on jouais à que t'avais mouru ?
je suis le désenchantement, le goût acide d'un amour qui s'achève sur le quai d'une gare, la violence et la passion d'un meurtre de chambre d'hôtel, l'allégresse d'un roadtrip sur les routes brûlées du nevada, l'ivresse d'une bouteille de rhum sifflée dans la canicule, la frivolité d'une baise torride sur des draps trempés par l'humidité de la nuit.
Elle. Silhouette silencieuse allongée dans ce nid de poussière, paupières closes, frémissantes, au centre de tout les intérêts, immobile elle reste. Alanguis dans son vêtement d'un blanc maculé, la chevelure éparse, l'obsidienne de sa peau... contraste saisissant qui fascine et tétanise. La nuit est épaisse. Sombre. Lourde. Chargée d'humidité, la chaleur se fait un peu plus insupportable au sein du bayou. Frémissant parmi quelques témoins restés en retrait, on regard, on examine. Assoiffé d'une curiosité malsaine, on décortique un corps dépossédé de toutes volontés. Ici ne reste qu'une simple enveloppe charnelle. Une offrande au centre d'un vieux péristyle de bambou et de bois pourris. Et parmi ces quelques témoins silencieux, je reste. Loin des locaux, en retrait, parmi les ombres immobiles des bielles. Le silence s'éternise et la vieille fredonne. On la dit sage. On la dit folle. On la dit malade. Et je me perds un peu plus dans ces mythes païens qui ont ici la saveur de la réalité. Car dans le bayou elle est une vénérable Mambo. Une femme reconnue, crainte et respectée, dont de son regard blanc, de sa voix bourdonnante et entêtante, tisse la volonté des lwas. J'ai encore aujourd'hui l’espoir vain, enfantin, d'y recevoir un signe de ma défunte mère. Partie trop vite, lâche, elle me manque. Sans un regard. Sans un au revoir. Me laissant aux mains de ce vieux pervers de paternel. Si cruelle. Je crois que je la déteste. Un peu plus chaque jour. Et tel un pantin la vielle gesticule. Goguenarde sourit alors la lune éclairant derrière elle l'oufò. Couleurs vulgaires, riches et criantes, les offrandes s'entassent sur l’autel débordant. L'odeur du sang imprègne l'air saturé d'humidité. Il glisse, marre sombre et visqueuse au pied de la vielle mambo qui y tremper le bas de sa tunique. Transcendée, la grand-mère scande un chant entêtant. Et dans l'obscurité de la nuit, sa silhouette cachectique se découpe dans un semblant de forêt décharnée. Rameaux fantomatiques, faméliques. Ombres chinoises sur fond noir, la futaie s’étant au devant, nue et chimérique à nos regards hagards. Mon regard suit la brume qui, doucement, sort de l'orée de la forêt. Vision fantomatique ou onirique, y apparaît alors une silhouette longtemps connue, recherchée, détestée et adorée. L'enfoiré. Lui. Elle. Sa folie. Univers de perversion, sombre et enivrante, il a fallut d'un simple regard. D'une simple tentation pour y céder.
Sais-tu que tes baisers ont l'amer goût de la traîtrise, tes caresses l'horrible chaleur de la trahison, ton être entier une infernale prison hissant fièrement le flambeau de la hantise... et tu me tiens, soumise à tes caprices, à tes envies de taré. Tu te dis malade ? Putain... autant te le dire tout de suite, tu m'emmerdes au delà de toute chose. Te le dire me brûle, te le hurler me déchire mais silencieuse je reste, immobile et impassible, loin de toi et de nos jeux enfantins. Je préfère te mordre. Te frapper et t’injurier que tu te dévoiler cette faiblesse. Ne plus vous croiser me fascine et me rend hystérique. Lui, le frangin, la salope... toi. Toujours toi. Juste lui. Si simple vois-tu ? J'ai tout quitté. Tout laissé. Abandonné. Juste pour ça. Toi, l'âme amer qui ne m'intéresse guère. Et je te vois sourire, lisse et intouchable comme sur du papier glacé, ton indifférence venant ébranler ma flegme. Tu as l'odeur de ces putains de fleurs qui décorent les cimetières, comme un fameux malheur. Je pensais pouvoir passer une soirée tranquille, loin de toi et de tes non-dits, de tes interdits. Ma volonté défaille. L'envie prend le pas. Echec.
| | sanah ∞ babycakes ❝ burn baby, burn ❝age ∞ 24 y.old. fréquence connexion ∞ régulière (5/7). commentaire ∞ contexte vraiment original, avec une demande de brassage ethnique de la part du staff qui donne une nouvelle dimension ! bon en gros, j'adhère . dernière volonté ∞ Ayez un peu de respect pour nous, on chie tous par le même trou. |
Dernière édition par Eva Landraux le Dim 11 Nov - 15:33, édité 13 fois |
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Killiane Bouvier
crédits : mattress hole (ava) tumblr & pepperland (code)
| Sujet: Re: ◮ monstrum intus Mer 7 Nov - 16:53 | |
| wow, je ne la connais pas, mais ton avatar me fascine et puis ce choix de scénar, wow, et ton début si prometteur bienvenue dans le bayou darling |
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Beani Simar
| Sujet: Re: ◮ monstrum intus Mer 7 Nov - 19:28 | |
| Merci beaucoup pour tes compliments, surtout celui concernant le brassage etchnique comme tu le dis parfaitement, ça fait vraiment très plaisir ! Le choix de scénario est absolument fabuleux et toi et moi d'hors et déjà on va s'engueuler (avec mon DC momo, ). Bienvenu bien sûr, je réclame ardemment la suite également |
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Eva Landraux
crédits : mattress hole & tumblr
| Sujet: Re: ◮ monstrum intus Mer 7 Nov - 20:19 | |
| merci pour vos messages mes agneaux ça me fait plaisir toutes ces petites attentions, surtout avec des minois si bandantes ! Beami je pense que je vais adorer te détester... hâte de pouvoir m'entretenir avec Momo (a) charmant personnage au passage La suite ne viendra que ce week end malheureusement, pas trop le temps de m'occuper de mon hystérique tout de suite, j'espère que ça ne posera pas de problème aurèle... un p'tit dernier pour la route ? |
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Maîtresse du bayou Fran Voorhies
avatar : Helena Bonham Carter
crédits : LOKIDDLES (avatar) tumblr;eugenent4 (gif)
localisation : dans le cimetière près du bayou
| Sujet: Re: ◮ monstrum intus Mer 7 Nov - 20:35 | |
| oh que j'aime cette avatar. Et puis ce choix de scénario de dingue que tu nous fais là. Et j'aime le début de ta fiche j'ai hâte de la continuer. Et en effet tu as raison pour momo, il est très charmant. bienvenue dans la bayou ma grande! |
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Eva Landraux
crédits : mattress hole & tumblr
| Sujet: Re: ◮ monstrum intus Ven 9 Nov - 11:52 | |
| ho fran ! original comme speudo ! ça me fait penser à une nounou d'enfer ! complètement disjoncter la nourrice, mais sexy en diable dans ces fourreaux lamés... et le choix d'avatar, j'adore et ma conception du mot charmant s'arrête assez bas, pas sur que momo en ait la même (a) quoique... thanks pour vos messages en tout cas x) anais mali est un caprice d'aurèle qui est difficile de négliger |
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